Skins

SKINS raconte la vie très dissolue de lycéens qui habitent Bristol, dans le Sud-Ouest de l'Angleterre.

Le groupe se compose d'un beau gosse et sa copine, d'un musulman, d'un gay, d'une anorexique, d'un puceau, d'un night-clubber amoureux de sa prof...

Qu'ils soient gosse de riche au regard déjà blasé comme Tony ou fantasque et souffrant d'hallucinations comme Cassie, ces adolescents très perturbés sont les victimes plus ou moins consentantes des névroses de leur âge.

Trois préoccupations majeures dominent leur quotidien: le cul, le cul et... le cul.

Quand ils n'ont pas le nez dans leur caleçon ou dans celui de leur copain, Tony et ses amis gèrent (mal) leurs problèmes familiaux, se défoncent la tête en avalant toutes les drogues à leur disposition et lisent Sartre aux toilettes.

Leur point commun ? La frustration, le mal du 21ème siècle et des jeunes de 17 ans.

(Source : canalplus.fr)

Finis les rendez-vous à la cafétéria à siroter un diabolo menthe entre deux ficus en plastique, les teenagers de SKINS brûlent la vie par les deux bouts et cèdent tout à leur jeunesse.

Dès son lancement en janvier dernier sur Channel 4, SKINS s'est affirmée comme la série ado nouvelle génération.

Variées et réalistes, les situations décrites sont autant d'angles d'approche à des problèmes très concrets, traités avec humour et sans détours : le sexe, les drogues, la boulimie, la religion, l'homosexualité et la détresse adolescente sont au cœur des préoccupations et des vies de nos héros.

Ecrite par des jeunes pour les jeunes, la saison 1 dresse à chaque épisode le portrait d'un des personnages principaux.

Succès public indéniable et immédiat (le premier épisode a dépassé les 1,4 millions de téléspectateurs sur Channel 4, soit la meilleure audience pour une série britannique originale sur cette chaîne), SKINS s'est d'ores et déjà vu commander une saison 2 qui a été mise en boîte cet été à Bristol.

Aucun aspect de la vie des adolescents n'a été édulcoré dans SKINS.

Ces jeunes lycéens font l'amour, se droguent, et méprisent leurs parents comme tous les gamins de leur âge.

Bryan Elsley s'est rendu compte qu'une série pour ados ne pouvait pas être inventée uniquement par un vieux de 45 ans.

Il a donc composé une équipe de jeunes scénaristes dès le début de l'écriture.

« Il y avait des jeunes romanciers, des adolescents, des comédiens, des musiciens, des jeunes issues d'un atelier d'écriture londonien. En fait, on a engagé toute personne qui avait une vue un peu décalée sur le monde. »

L'équipe, composée de seize contributeurs très réguliers se réunissait tous les mercredis devant un immense tableau blanc sur lequel tout le monde jetait en vrac des idées de scénarios, de gags ou de personnages.

(Source : canalplus.fr)